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Un concours pour les architectes afin d’élargir l’école Sophie-Barat

Un concours pour les architectes afin d’élargir l’école Sophie-Barat

on 12 Déc 2018 in Architecte | 0 comments

La commission scolaire de Montréal (CSDM) a adressé une invitation pour les architectes pour se concurrencer en aptitude afin de proposer le projet le plus performant concernant l’agrandissement de l’établissement secondaire du quartier Ahuntsic, datant de 160 ans.

Le projet d’une valeur de 17 millions de dollars vise particulièrement l’installation de locaux pour les classes laboratoires scientifiques, pour les arts, des espaces pour les activités culturelles étudiantes ainsi qu’une galerie d’exposition. Ces travaux ont pris de l’ampleur, vu que l’école enregistre un effectif élevé du nombre d’élèves. Un nombre actuel de 1667.

La présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, a mis l’accent sur le caractère très représentatif de ce projet qui permettra d’établir la passerelle entre trois siècles, du 19e au 21e siècle. Pour ainsi dire, le pensionnat du Sacré-Cœur, transformé en l’école Sophie-Barat, a marqué son ouverture en 1858.

Motivé par son ambition, Mme Harel Bourdon évoque une volonté alliée avec la beauté, car c’est un lieu symbolique, riche par son passé historique, vieux de 160 ans. Donc pour la présidente et son équipe, c’est naturellement un endroit propice pour y programmer un concours d’architecture.

Par ailleurs, la présidente de la CSDM déclare que c’est également une occasion d’inviter les concertations locales, ainsi que celles des élèves de l’école, du personnel administratif, et de la communauté environnante, car quand il y a un concours architectural, il y a toujours des aspects à discuter, à accepter la nature du projet ou non, tout ceci est considéré avec la communauté.

Les architectes devront donc tenir compte du symbole historique du bâtiment et c’est notamment ce qui accentue la singularité de ce concours, d’après Nathalie Dion, présidente de l’Ordre des architectes du Québec.

La CSDM est en mesure de solliciter le Québec à contribuer financièrement pour réaliser ce projet d’une valeur de 4 millions de dollars, soit 25% du montant global. Bientôt, Catherine Harel Bourdon devrait se concerter avec Jean-François Roberge, le ministre de l’Education, et se porte garante d’aboutir à une entente, d’autant plus ajoute-t-elle, que le nouveau gouvernement s’apprête à limiter les délais d’attente.

En étudiant tous les paramètres, la présidente de la CSDM déclare que si les intentions se maintiennent et les délais sont respectés, la durée des travaux d’agrandissement devrait durer trois à cinq ans, en rapport avec la délivrance des permis appropriés et des situations financières.

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