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L’architecture au service de la préservation et de la revalorisation du passé

L’architecture au service de la préservation et de la revalorisation du passé

on 29 Oct 2018 in Architecte | 0 comments

Les visiteurs ont pu voir et apprécier trois restructurations locales réussies, en cette journée nationale de l’architecture.

Catherine Autissier, de l’atelier d’architecture de la Châtre, explique qu’en invitant les gens à voir ce qui a été réalisé à partir du bâti existant et en leur expliquant les raisons de ce choix de préserver et de redonner vie au patrimoine, on réussit mieux à faire connaître la profession à travers la journée de portes ouvertes.

La première visite a commencé à l’espace Pasteur : esthétique, fonctionnalité et renouveau ont été les mots décore pour ce lieu qui a changé son image. Les structures de cet espace réaménagé, couvrant 4000 m², constituent un beau quartier pour la jeunesse avec un restaurant scolaire, un foyer pour jeunes travailleurs, des locaux associatifs et sportifs.

La visite continue pour faire apprécier la réhabilitation de l’ancienne halle aux marchandises de la Gare, devenue espace artisanal des Ribattes présentant des créations traditionnelles et modernes à la fois. Catherine Autissier précise qu’ils ont voulu faire à la fois beau, fonctionnel et lisible. Ainsi, pour créer des espaces lumineux, les grandes baies ont été équipées de châssis vitrés laissant passer un maximum de lumière ; la pose des enseignes se fera sur les parties pleines prévues à cet effet ; le quai, lui, a été conservé pour faciliter l’accès aux halles.

Pour le plaisir des usagers, une enceinte végétale aux essences rustiques qui dégagent des senteurs différentes selon les saisons, a été aménagée. Ce bâti, propriété de la communauté de communes (CDC) est mis à la disposition des entreprises nouvelles.  Jean-Luc Mançois, chargé de l’économie à la CDC, affirme que ce lieu attire beaucoup les entreprises naissantes : un espace est occupé, un autre est en train de se négocier et le troisième est disponible.

Enfin, la troisième visite se fait dans l’office de tourisme de Nohant, anciennement maison du peintre Raoul Adam. Une harmonie est alors établie avec le château, vestige du passé. Le modernisme prend place dans le patrimoine culturel et historique sans l’agresser.

Pour chaque réalisation, l’utilisation du bâti existant a considérablement réduit le budget. Au lieu d’un montant entre 2500 euros et 3000 euros par mètre carré pour du neuf, l’espace Pasteur est revenu à seulement 1300 euros ; l’office du tourisme a coûté 1200 euros et la halle des Ribattes est revenue à 600 euros. Les économies ne sont donc pas négligeables, on gagne des structures complètement rénovées tout en préservant le patrimoine très cher à la population locale. Ce qui fait dire à l’architecte guide qu’il faut réfléchir à deux fois avant de démolir.

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