Avant hier, c’était la visite organisée par Quimperlé animation tourisme pour faire découvrir et apprécier l’architecture des belles demeures. Quimperlé livre ses secrets, de la haute à la basse ville, en passant par la rue Savary.
La visite de la ville, sous une météo clémente a commencé à 14h30. Ils n’étaient pas loin d’une quarantaine de visiteurs à avoir répondu au rendez-vous de Qat (Quimperlé animation tourisme) à la place Saint-Michel. C’était la seule visite pour la saison estivale, dont le thème est : belles habitations et architecture admirable.
Avant de donner la parole à Nicole Clauss, trésorière de Qat, Nicole Guénin, diplômée en Histoire de l’art, affirme qu’elle leur donnera quelques pistes qui leur permettront de comprendre et de décorer tout qu’ils verront sur les façades. Quimperlé est une perle : c’est une vieille ville où le Moyen-Âge et l’art contemporain se mêlent sans s’entrechoquer. Et entre les deux, nous avons l’art classique et l’art nouveau. La ville n’a pas été détruite comme certaines autres villes. Survient encore beaucoup de maisons anciennes dont l’architecture suscite l’admiration. Mais il y a eu quelques démolitions fâcheuses.
“Le Haussmann de Quimperlé” : l’embellissement et l’assainissement au prix de démolitions malvenues.
Tout d’abord, place Saint-Michel, avec ses styles divers : des façades étroites au début de la rue Génot qui correspondaient au morcellement du Moyen-Âge et dont les toits vont un peu dans tous les sens car à la Renaissance, deux maisons devenaient une seule et réaménagement oblige, le toit mis dans l’autre sens, pour le ruissellement des pluies ; en continuant de flâner, on se retrouve face à l’hôpital civil créé par Alexis Savary, maire au 19ème siècle, surnommé le Haussmann de Quimperlé. Puis la marque typique de Moyen-Âge de la plus ancienne maison de la place…
On ignore quel commerce s’y tenait au Moyen-Âge, mais ce qui est sûr c’est qu’une crêperie y était tenue par la famille Pemptroad qui aurait été à l’origine du mot “crêperie”.
Deux points centraux dans la ville
Deux démolitions inconvenantes sont regrettables. L’une dans la haute-ville, celle des halles de la place Saint-Michel, qui a suscité bien des contestations. L’autre en basse ville était la maison natale de Théodore Hersart de La Villemarqué, dans la rue Brémond d’Ars. A l’époque on se souciait peu de la sauvegarde de l’héritage du passé.
Entre la haute et la basse-ville, les visiteurs s’arrêtent à la rue Aristide pour admirer le travail des céramistes italiens sur la façade d’une ancienne boulangerie. Quimperlé, avec sa mosaïque d’architectures diverses peut très bien devenir un sujet d’aquarelle.