Après avoir connu une baisse entre 2012 et 2015, le marché de la fenêtre paraît se ressaisir en se stabilisant et en enregistrant une progression de 6.8% en 2017.
Néanmoins, les pronostics pour les prochains mois sont plus ou moins néfastes. L’Union des Fabricants de Menuiseries affirme spécialement que les importations sont en augmentation de 11%. La fin du CITE pour remplacer des fenêtres pourrait aussi influencer l’activité.
Il y a un an, le marché de la fenêtre a connu une croissance de 6.8%. Au total, 10 875 000 fenêtres et portes-fenêtres ont été commercialisées, signale un communiqué de l’UFME.
Le PVC très demandé (6 200 000 unités) face à la fenêtre aluminium (3 195 000 unités) en parfaite croissance.
Des fenêtres de plus en plus modernes
Le marché se distingue par les caractéristiques nombreuses des fenêtres. L’UFME signale qu’en 2013, une fenêtre sur 3 était pourvue d’une isolation thermique (Uw) < à 1,4. Tandis que les fenêtres PVC, largement performantes, répondant aux critères d’exigence les plus élevés.
Actuellement, le choix se tourne vers les fenêtres PVC, soit près de 73% de celles-ci affichent un coefficient Uw< à 1.4, sur l’ensemble du marché de la fenêtre, soit près de 50% des articles vendus correspondent aux critères de cette exigence.
Un marquage d’identification de la marque NF Fenêtre est aussi en hausse : 50% de la quantité globale de fenêtres et porte-fenêtres vendues en France sont parquées NF Fenêtre. Face à ce volume, les fenêtres PVC se démarquent avec un taux de 62%.
Néanmoins, les professionnels de la vitrerie s’inquiètent sur l’augmentation des importations : 4% en 2008 à 11% en 2011, un nombre de fenêtre fabriquées, estimé à 9700000 fenêtres, soit 89% du marché global.
La tendance du marché
Les phares sont braqués sur la fenêtre PVC, dotée du marquage NF Fenêtre, au prix de 350 euros (885 euros avec pose) présentant un coefficient Uw < à 1.4. Elle est la plus représentative du marché.
Malgré le dynamisme des fabricants spécialistes, la hausse des importations inquiète en quelque sorte les professionnels du secteur, car celles-ci sont passées de 4% en 2008 à 11% en 2017. Une décision entravant le marché des fenêtres du champ du CITE, celle-ci va créer un impact sur la commercialisation de la fenêtre. Dans cette optique, l’UFME met en garde l’évolution du marché de la fenêtre, menacé par une stagnation dans les mois à venir. C’est à dire, une fabrication d’un volume de 11 315 000 unités, toujours concurrencé par le PVC dont ces parts de marché pourraient baisser jusqu’à 50%, indique l’UFME.